Citations correspondant à « sifflé » : 45 citations trouvées dans le Littré (40 affichées)
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La Harpe.... Qui, sifflé pour ses vers, pour sa prose sifflé, Tout meurtri des faux pas de sa muse tragique, Tomba de chute en chute au trône académique GILBERT Mon apolog. tomber
Il fut sifflé de tout l'auditoire ROLLIN Hist. anc. Oeuvr. t. V, p. 532, dans POUGENS siffler
Le loriot siffle, l'hirondelle gazouille CHATEAUBRIAND Génie, I, V, 5 loriot [1]
Il se vit bafoué, Berné, sifflé, moqué, joué LA FONTAINE Fab. X, 9 bafoué, ée
On siffle le patriotisme ; Ce qu'on sait le mieux c'est compter BÉRANGER Poëte de cour. compter
On siffle le patriotisme ; Ce qu'on sait le mieux c'est compter BÉRANGER Poëte de cour. patriotisme
Le serpent de l'envie a sifflé dans son coeur PIRON Métrom. III, 4 serpent
Ils m'ont sifflé ; mais si jamais je puis les rassembler ! BEAUMARCHAIS Barb. de Sév. I, 2 siffler
Au coucher du soleil le courlis siffle sur la pointe d'un rocher CHATEAUBRIAND Génie, I, V, 8 courlieu
L'air siffle, le ciel se joue Dans la crinière des flots LAMARTINE Harm. I, 3 crinière
Il [le public] siffle un auteur symétrique, Il rit d'un vers symétrisé CHÉNIER M. J. Sur la Harpe symétrique
Je suis sur le théâtre ; il faut bien qu'on me siffle ou qu'on m'applaudisse MAINTENON Lett. à M. d'Aubigné, 18 janv. 1683 théâtre
Un Romain aurait sifflé un acteur qui eût allongé ou accourci une syllabe mal à propos D'OLIVET Pros. Fr. accourcir
Quelqu'un le reconnut ; il se vit bafoué, Berné, sifflé, moqué, joué LA FONTAINE Fabl. IV, 9 berné, ée
Écrire par jeu, par oisiveté, et comme Tityre siffle ou joue de la flûte LA BRUYÈRE XII jouer
Le sot est automate, il est machine.... c'est tout au plus le boeuf qui meugle, ou le merle qui siffle LA BRUYÈRE XI meugler
Sot auteur d'un poëme ou d'un discours sifflé, Ou d'un recueil ombré de chansons à la glace CHÉNIER Invention. ombré, ée
Ce reptile vous a sifflé que j'étais là pour trahir vos secrets ? BEAUMARCHAIS Mère coupable, III, 9 reptile
Tout ce qui peut m'arriver, c'est d'être sifflé ; et c'est le plus petit malheur du monde VOLTAIRE Lett. Marin, 30 oct. 1772 sifflé, ée
.... à son rire moqueur Le serpent de l'envie a sifflé dans son coeur PIRON Métrom. III, 4 siffler
[Le vent] Siffle et frappe la voile à grand bruit déchirée DELILLE Én. I siffler
En Angleterre, où l'on élève Shakespeare au-dessus de Corneille, et où l'on siffle ceux qui l'imitent VOLTAIRE Comm. Corn. Rem. Héracl. V, 8 siffler
Ô vieux Denys, je me ris de ton glaive ; Je bois, je chante et je siffle tes vers BÉRANGER Damoclès. siffler
Le public dédaigneux hait ce vain artifice ; Il siffle la coquette, il applaudit l'actrice DORAT la Déclamation, ch. I applaudir
L'un claque, l'autre siffle ; et l'antre du parterre, Et les cafés voisins sont le champ de la guerre VOLTAIRE Cabales. claquer
L'air siffle ; une horrible tempête Aujourd'hui gronde sur ta tête ; Demain tu seras dans le port ROUSSEAU J.-B. Odes, II, 4 siffler
Figurez-vous que Zaïre fut huée dès le second acte, que Sémiramis tomba tout net, qu'Oreste fut à peu près sifflé... VOLTAIRE Lett. Chabanon, 22 déc. 1766 huer
L'astre brillant du jour à l'instant s'obscurcit ; L'air siffle, le ciel gronde, et l'onde au loin mugit VOLTAIRE Henr. I mugir
J'ai ignoré absolument pendant le quart de ma vie les raisons de tout ce que j'ai vu, entendu et senti ; et je n'ai été qu'un perroquet sifflé par d'autres perroquets VOLTAIRE Dict. phil. Ignorance sifflé, ée
Qu'elle nous mette au rang des grands et beaux esprits Un benêt dont partout on siffle les écrits MOLIÈRE ib. I, 3 siffler
Quelqu'un le reconnut [le geai], il se vit bafoué, Berné, sifflé, moqué, joué, Et par messieurs les paons plumé d'étrange sorte LA FONTAINE Fabl. IV, 9 moqué, ée
Aussitôt d'un serpent il revêt la figure, Il siffle, il s'enfle, il roule, il déroule ses noeuds, Et de ses vastes plis bat ses bords sablonneux DELILLE Hom. des ch. II noeud
C'est aux premiers gentilshommes de la chambre à donner les rôles ; un pauvre auteur ne doit jamais se mêler de rien que d'être sifflé VOLTAIRE Lett. d'Argental, 20 janv. 1762 sifflé, ée
Qu'il [Needham] s'en tienne à ses anguilles.... que surtout l'envie de se transfigurer en serpent ne lui prenne plus ; qu'il ne pense pas qu'il soit en droit de siffler, parce qu'on le siffle VOLTAIRE Quest. miracl. e transfigurer
Quand Despréaux fut sifflé sur son ode, Ses partisans criaient par tout Paris : Pardon, messieurs, le pauvret s'est mépris ; Plus ne louera, ce n'est pas sa méthode ; Il va draper le sexe féminin FONTENELLE Madrigal. draper
La cour a sifflé tes talents ; Paris applaudit tes merveilles ; Grétry, les oreilles des grands Sont souvent de grandes oreilles VOLTAIRE Poésies mêlées, CCXXIII oreille
Il [le serpent] lève un peu la tête, et puis siffle aussitôt, Puis fait un long repli LA FONTAINE Fabl. VI, 13 repli
[Le vent] Siffle, souffle, tempête, et brise en son passage Maint toit qui n'en peut mais, fait périr maint bateau LA FONTAINE ib. VI, 3 mais
Si l'océan a sa flore, il a aussi sa Philomèle : lorsqu'au coucher du soleil le courlis siffle sur la pointe d'un rocher, et que le bruit sourd des vagues l'accompagne, c'est une des harmonies les plus plaintives qu'on puisse entendre CHATEAUBRIAND Génie, I, V, 8 philomèle
Si on siffle [la tragédie du Triumvirat que Voltaire donnait sous un nom supposé], mes anges [M. et Mme d'Argental] ne feront semblant de rien ; quoi qu'il arrive, c'est un amusement sûr pour eux, et c'est tout ce que je prétendais VOLTAIRE Lett. d'Argental, 1er août 1763 semblant